Les anciens métiers de nos résidents

Les résidents d’Espace & Vie se mettent en scène pour illustrer leurs anciens métiers 

 

Vive l’âge : les seniors et le travail 

Chaque mois, avec notre campagne Vive L’âge nous vous partageons, la vie dans nos résidences services seniors, selon différents thèmes. En Mai 2022, nous avons mis en avant le travail et les seniors.  Pour cela, nos résidents ont posé devant l’appareil photo pour illustrer leur anciens métiers. 

Découvrez en images les anciens métiers de nos résidents : 

TÉMOIGNAGE

Les anciens métiers se racontent :

Janine LAFORGE, résidente à Libourne, revient pour nous sur son ancien métier de couturière.

J’ai commencé à travailler à l’âge de 15 ans. J’ai tout d’abord fait mon apprentissage pendant trois ans auprès d’une couturière à Paris. Puis, j’ai continué à travailler dans des ateliers de couture comme première main. J’ai exercé mon métier jusqu’à l’âge de 60 ans. Bien sûr, je me suis arrêté de travailler pendant deux ans pour pouvoir élever mes filles.

J’ai fait toute ma carrière à Paris, rue des poissonnières, dans le 18e arrondissement, dans les quartiers où se trouvaient tous les ateliers de prêt-à-porter et de confection. Je n’ai jamais travaillé pour la haute couture mais dans les ateliers classiques.

J’ai toujours aimé coudre donc j’ai demandé à mes parents de pouvoir travailler dans ce domaine. Au début, mon père n’était pas vraiment d’accord car il disait que ce métier était difficile, peu reconnu et pas intéressant. Il aurait préféré que je travaille dans les bureaux, dans l’administration. Mais j’étais vraiment décidé. Alors, avec le soutien de ma mère, il m’a finalement laissé m’orienter dans la couture.

C’est un métier où il faut énormément de patience et être très minutieux. Il faut avoir de la dextérité dans les doigts. J’ai toujours aimé faire ce métier, bien qu’il soit un peu difficile et que l’on n’était pas très bien payé !

En règle générale, j’avais des horaires fixes. Mais en période de grandes collections, il pouvait m’arriver de devoir rester toute la nuit. Je pouvais travailler pour plusieurs marques et plusieurs magasins. Je ne travaillais pas pour une marque en particulier. À la fin de ma carrière, ce secteur d’activité a été particulièrement touché par le chômage. J’ai donc été obligée de changer plusieurs fois de « maisons », et d’employeurs. Je pouvais faire à la fois de la couture à la main ou à la machine. On devait faire une pièce du début jusqu’à la fin.

Ce travail était aussi un avantage pour la vie quotidienne car j’ai toujours fait tous les vêtements de mes deux filles moi-même. Elles étaient contentes de pouvoir faire appel à moi pour leurs tenues. Dès qu’elles avaient besoin de réparer, de reprendre, de rétrécir ou de changer quelque chose sur leurs vêtements, elles venaient tout simplement me voir. C’est finalement très pratique.

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