La peinture et Madame Cadou : De l’attente à l’épanouissement créatif

Maripol, animatrice de la résidence services seniors à Brétignolles-sur-Mer en Vendée a interviewé une résidente. Madame Sylviane CADOU, est une résidente au parcours inspirant, découvrez son histoire sur l’amour de la peinture.

Quand la peinture devient une renaissance

Madame Cadou a toujours été attirée par le dessin mais ce n’est qu’après son mariage avec Paul, après l’éducation de ses quatre enfants, après leur départ pour poursuivre leurs études. Et enfin quand son mari a pris sa retraite, qu’elle se décide à y revenir. Et ainsi, s’octroyer du temps rien que pour elle.

Son premier tableau fût symbolique, il représentait le bateau vendu par Paul, un thonier sur lequel il avait tant travaillé. Emotion gravée sur toile.

Les anecdotes fusent, ses enfants lui offrent des pastels, une photo en noir et blanc la fascine chez une voisine. Et elle la reproduit, une encre de Chine offerte à des amis pour leur mariage. Nombre de ses œuvres sont données « pour faire plaisir », d’autres sont au mur de son appartement au sein de la résidence et une toile toute petite est restée vierge… c’était son premier achat … Comme l’écrivain devant sa page blanche.

Sylviane Cadou, téméraire et régulière a essayé diverses techniques en suivant des conseils via des livres et des rencontres : pastel, aquarelle, acrylique et enfin l’huile. Difficile de lui faire reconnaître son talent, elle reste sur la réserve et doute encore aujourd’hui d’elle-même. C’est ce qui fait son charme mais je la booste à se révéler par un tableau ou nul ne lui dirait comment faire.

« j’ai apprivoisé ma peur d’oser peindre »

Son meilleur ami, un peintre vivant sur l’Ile d’Yeu lui disait « Pour réussir une toile et en être satisfait, il faut en faire beaucoup d’autres. » Elle se demande encore avec malice s’il voulait l’encourager !

« À mon âge, je reste une autodidacte, je peins pour m’évader et j’offre pour faire plaisir. La peinture sur le chevalet sera bientôt donné à sa future propriétaire ; je m’inspire d’un tableau »

Son mini-atelier est facile à déménager selon la saison, actuellement en intérieur puis sur son balcon-terrasse aux beaux jours.

J’ai hâte de découvrir le résultat final. Alors, je sème au vent l’idée que le prochain pourrait être issu de sa seule créativité ? Je ne veux pas la brusquer, mais …. Je crois que la graine va germer.